De 2004 à 2009, la création UNE FAMILLE AUX ENFERS a tourné en France, au Maroc et au Canada
« C’est simple la tragédie, c’est pur. Une machine infernale huilée à souhait dont le ressort se déroule tout seul, sans ratés, pour le plus grand plaisir du spectateur » Jean Anouilh
La pièce conte le dernier maillon d’une chaîne d’actes horribles dans l’histoire d’Oreste et d’Electre, enfants terribles issus de parents terribles, derniers avatars d’une lignée à la destinée tragique
Une sale histoire de famille et de vengeance, celle du père assassiné, de la mère criminelle et des enfants vengeurs…
Une gigantesque vendetta familiale, la première saga qui nous soit restée de notre théâtre occidental, né en Grèce il y a quelque 2 500 ans
La tragédie des Atrides, issue de légendes et de récits oraux dont on trouve trace la plus éloignée dans quelques vers de l’Odyssée d’Homère, a inspiré bien des dramaturges depuis l’Antiquité.
Notre spectacle puise aux différentes sources du mythe, alimentées à travers le temps par le questionnement des auteurs et la pierre posée par chacun à cet édifice.
Pourquoi monter une tragédie aujourd'hui ? Pour de multiples raisons. C'est un voyage aux sources de la naissance de notre théâtre occidental sur un thème qu'il n'a cessé de développer jusqu'à nos jours : la place de l'individu dans la cellule familiale et dans la société ; son engagement et la responsabilité de ses actes. Un essai de trouver une ligne reliant les temps anciens aux temps actuels.
Famille aux enfers a été créé au centre culturel de Bercy en juin 2004, puis joué, au 6e festival de Paris (studio Raspail), à Chilly Mazarin dans le cadre du Scénif, fin 2005 aux rencontres d’Issy et d’ailleurs, aux rencontres d’Ile de France à la ferme du Mousseau d’Elancourt, en avril 2006 au festival international du Suroît (Québec), au festival international de Marrakech en mai 2007, puis à Lille à l’invitation de La Baraque foraine, et devant des collégiens et lycéens…
Le spectacle a été re-présenté à Paris en janvier 2008, puis au festival de Narbonne, en juillet 2008, dans la cour de l’archevêché.
Nous avons terminé ce cycle lors du Festival international de Tanger en mai 2009.
Par ordre d’apparition
xavier fouquart / Oreste
le fils, le frère, le vengeur
jean-claude garnier /
le précepteur, le substitut paternel, le pédagogue
christine mosnier / Électre
la fille, la soeur, l’insoumise
francette tafflet /Laodicé
l’esclave, le témoin, le chœur
suzy dupont / Clytemnestre
la reine d’Argos, la veuve d’ Agamemnon
la mère d’ Electre, d’Oreste, de Chrysostémis,
d’ Iphigénie
marthe roy / Chrysostemis
l’autre fille, l’autre soeur, la soumise
pascal etting / Égisthe
l’amant, le beau-père, l’usurpateur